Que dire, que dire. Description physique? Allons bon, j'vous aurais bien dit de regarder l'image mais apparemment ce n'est pas suffisant.Commencons par le commencement, alors.
Déjà, j'suis pas p'tit, c'pas vrai! J'suis normal, c'est juste que vous êtes des jaloux de ma classe naturelle et puis c'est tout! ...
Enfin bref, j'ai des cheveux. Ouais, j'suis pas chauve, bien heureusement! Ils sont pas bien longs, mais pas trop courts non plus, d'ailleurs ils sont blonds. M'enfin! Plusieurs mèches viennent tomber sur mes yeux. Pas mal de gens me disent d'aller chez le coiffeur, mais la flemme et surtout, pas le temps! Je me coiffe des fois de barrettes - NION, PAS DE FILLES!! - pour éviter que celles-ci tombent trop. Bref, passons. Mes yeux. Ils sont bleus marine voire bleu clair, ça dépend du temps et de mon humeur. Côté vestimentaire, je m'habille simplement, tout en restant classe et simple. Moi quoi.

Bon, ça commence vraiment à me faire bizarre de devoir tout dire sur moi! Mais bon, si c'est le jeu... Faut respecter les règles.
Il parait que je peux être très arrogant. 'Fin en même temps, j'sais pas, faudra voir de vous même! Ensuite, casse pied. Ah oui, sur. Si je n'ai pas ce que je veux sur le champs, ça va pas le faire. Pas du tout. Menaçant, aussi. Vous en avez la preuve juste avant, mais ça peut être pire que ça! Sinon, il faut pas dire que je suis un monstre, hein! J'suis sympathique aussi, - enfin je crois? - vous savez je ne suis pas qu'égoiste, manipulateur et... quoi? J'en dis trop?....

Au coeur de Tsukiyo vivaient un homme nommé Liu Ishikawa ainsi que toute sa famille. Mais elle ne se résumait qu'à sa femme Kanko et un tout petit garçon à la figure potelé : Mao. Le père était écrivain. Ce n'était bien sûr pas très utile car leur famille était riche. Mais c'était une passion très chère au coeur de cet homme, à tel point qu'il y consacrait la plupart de son temps. Bien sûr il lui en restait beaucoup pour s'occuper de sa femme et son fils avec tendresse. Durant quatre ans, le petit bout anima la maison faisant rire ou agacé ses parents, en fonction de l'importance de ses bêtises. Néanmoins, il se mit vite à espérer avoir un frère ou une soeur avec qui commettre les quatre cents coups. Les parents qui y avaient déjà songé annoncèrent la venue d'un nouveau petit Ishikawa en automne, quand le ventre de Kanko était suffisamment gonflé pour que tout le monde devine qu'un petit être poussé à l'intérieur. Mao était très heureux et se faisait une joie de se raconter des histoires dans sa chambre, à haute voix, qu'il pourrait répéter au petit. Il n'avait personnellement pas de préférence, il aimait jouer autant avec les filles que les garçons du voisinage. Et avoir un nouveau membre dans la famille était comme un ami, mais en mieux non ? Bref Mao était très impatient, sautillant de plaisir à chaque fois que cette petite créature remuée dans le ventre de sa mère. Et puis un jour... Un mardi matin, la famille se rendis d'urgence à l'hôpital pour la naissance de l'enfant. La grand-mère maternelle de Mao vint aussi, patientant avec lui. Cela dura plusieurs heures... Mao discuté avec un papi hospitalisé lui racontant des histoires quand son père réapparut, les sourcils en accent circonflexe. Il parla avec sa belle-mère loin de son fils un moment, puis il repartit d'où il était venu. Mao était encore petit, mais il n'était pas si naïf. Il se doutait que quelque chose n'allaient pas. Le vieux, toujours à côté de lui le conseilla de ne pas trop s'en faire, ce ne devait pas être grand-chose. Mais cela l'inquiéta un peu plus malgré le ton apaisant de cet étranger. Il apprit la réalité plus tard. Après être rentré chez lui, juste avec ses parents. Après avoir appris ce que c'était qu'une fausse couche... Toute la famille connue une période moins joyeuse. Contenant plus de silence. Habituellement c'était le petit garçon qui les comblée. Les années défilèrent comme la rivière qui coule. Puis Mao passa la tête dans l'encadrement de la porte, Liu était encore entrain d'écrire. Il prit le petit sur ses genoux. Il lui dit quelque chose qui le marqua. « Ce que tu faisais petit, quand tu crée des histoires de chevaliers et de dragon. C'est exactement la même chose que moi. Inventé permet de faire briller les yeux des gens et donné la vie aux personnages que tu inventes. Il suffit d'avoir de l'espoir. Les hommes se voient souvent à travers le regard des autres. Soit heureux et ils le seront à leur tour, te renvoyant cette chaleur.»