Il était encore tôt et pourtant plusieurs magasins étaient ouvert. Maxian qui avait passer la nuit dans sa discothèque flanait un peu dans les rues encore déserte de Tsukiyo, hésitant à rentrer maintenant. Et pourtant il aurait bien besoin d'une bonne douche et d'un peu de sommeil.
L'odeur de cigarette et d'alcool s'était accroché à ses vêtements et le faisaient quelque peu grimacer. Après tout c'était un peu le comble vue qu'il était patron de discothèque et fumait comme un pompier.
D'humeur un peu sombre, il vagabondait dans les rues et s'arrêta devant un magasin où il y avait du mouvement. Il s'agissait d'une animalerie spécial hybride. Il avait déjà vue des hybrides, mais il s'était toujours interdit d'entrer dans un magasin de ce genre, car cela lui faisait penser à de l'esclavage.
Après tout ils étaient tout de même à moitié humain.
Alors qu'il allait reprendre son chemin, quelque chose attira son regard. Un hybride aux cheveux blond et aux oreilles blanches, tout vêtue de blanc avec un regard noisette qui paraissait si triste.
Pourquoi lui plus que les autres avait attiré son attention? Ça il ne le savait pas. Mais ce dont il était sûre par contre, c'est qu'il ne pouvait pas partir et laisser ce garçon enfermé dans cette cage sans rien faire.
Sentant une vive colère s'emparer de lui à cause de ces pauvres types qui se mettaient de l'argent dans les poches en vendant des hybrides, il entra dans le magasin et fonça droit sur un vendeur, son regard étant devenu glacial et sa mâchoire crispé.

-Sortez ce garçon de la dedans, je l'emmène avec moi!

-On ne peux pas vous le donner comme ça monsieur. Il y a des papiers à faire et comme c'est l'un de nos plus beau hybrides, il coûte plutôt cher.

Entendre les paroles de cet homme lui donnait envie de vomir. Il savait qu'il ne pouvait pas simplement lui démolir le portrait et emmener le garçon avec lui, car il aurait des problèmes avec les autorités. Mais de toute manière il emmènerait cet hybride avec lui et si c'était une histoire d'argent, il avait plus que les moyens.
Il demanda le prix, sortit les billets et les posa violemment sur le comptoir, fusillant le vendeur du regard. Ce dernier lui donna les papiers à remplir et se dirigea vers la cage du petit blond.
Maxian trouvait inadmissible que des magasins pareils puissent être autorisé. Il avait toujours fait de son mieux pour rester neutre. Mais en voyant ce garçon, il lui était totalement impossible de ne rien faire.

Encore une journée comme les autres à l'animalerie... Triste et monotone. Roulé en boule dans sa cage, Valkrist regardait dehors d'un air mélancolique : Il était situé près de la vitrine et savoir la liberté aussi proche, séparée seulement par une vitre et des barreaux le faisait rager intérieurement, mais d'aspect, il semblait passif de ce qui l'entourait. Il tâchait de rester calme pour ne pas se faire réprimander par les "soigneurs". Le regard fixé sur l'extérieur du magasin, il voyait tout à moitié à l'envers : Étant couché sur le côté, il voyait les gens marcher d'une drôle de façon, ce qu'il lui fit lâcher un petit rire.

Mais cela ne dura pas, il se rappela vite son réveil en fanfare de ce matin : Tout les jours, le gérant ouvrait plus tôt et réveillait les hybrides à coups de bâtons sur les barreaux de leur cage, afin qu'ils soient parfaitement réveillés quand les clients viennent. Mais ce système était vraiment désagréable, le bruit était affreux, surtout pour les Nekos dont leur ouïe était beaucoup plus fine que celle des humains. Se frottant les yeux de sommeil, il continuait de regarder dehors, songeur. Lorsque son attention fut attirée par un homme qui marchait dehors : Peut-être ses cheveux flamboyants qui avaient attirer son regard, ou autre chose, allez savoir.

Ne le quittant pas des yeux, restant immobile dans sa position initiale, il vit l'homme le regarder pendant quelques instants. L'hybride se sentait gêné et tenta de ne pas baisser les yeux ou de donner l'impression qu'il était minable, enfermé comme ça. Il vit soudainement l'inconnu entrer et se diriger vers un vendeur et lui crier dessus. Son humeur avait changé en une fraction de secondes : Était-ce lui qui l'avait mis comme ça ? Valkrist releva les oreilles, tentant d'entendre ce que l'homme aux cheveux rouges disait. Il se sentit gêné : Est-ce qu'il parlait de lui en disant "ce garçon" ? Plusieurs personnes l'avaient déjà pris pour une fille, même si sur la plaquette, suspendue à l'un des barreaux de sa cage stipulait qu'il était bien un homme. Il continua d'épier en silence le vendeur aux prises avec le client. Non, pas en silence. Il jubilait et lâcha un petit rire en voyant le vendeur dans cette situation.

Spoiler:

Quelques minutes après, l'homme, toujours autant en colère sortit des billets et les posa sur le comptoir de l'accueil. Valkrist s'assied, se demandant s'il allait finalement sortir d'ici ou non. Rajustant son chapeau, il fronça le nez en sentant l'odeur infecte qui émanait de la gamelle remplie de nourriture à l'allure de vieille pâtée pour chat, située dans un coin de sa cage. Encore un détail, c'est que la plupart des hybrides ne savaient pas se servir de couverts, à part peut-être ceux bien éduqués dans les quartiers riches, ils devaient alors manger comme des animaux dans les bols, subissant encore des humiliations devant les clients qui parfois, se moquaient. Le Neko repoussa l'écuelle un peu plus, il ne s'habituera jamais à ce fumet immonde.

Son attention était toujours porté sur l'homme à la chevelure écarlate, ne disant rien. L'humeur de l'hybride semblait s'être ravivée, mais il savait que l'humain pouvait très bien tourner les talons et le laissait là, c'est pourquoi il ne se réjouissait pas tout de suite : Il voulait voir ce qui allait se passer.

Il signa les papiers et attendit les bras croisé que le vendeur fasse sortir le jeune hybride de sa cage. Il avait rapidement vue le garçon repousser ce qui ressemblait a une gamelle et fit de son mieux pour garder un semblant de sang froid. C'était vraiment inhumain de traiter des personnes ainsi.
Il vit bien que le garçon l'observait discrètement. Au fond il ne savait pas si il serait mieux avec lui qu'ici. Il était assez difficile à vivre après tout.
Il le détailla une fois de plus alors que le vendeur ouvrait la cage et faisait sortir le petit blond. Il était mince, beaucoup trop mince d'ailleurs. Il devait avoir quoi? 15 ans? 16 ans? Il n'était pas très grand non plus. Enfin, c'était l'impression qu'il avait du moins.
Maxian ne comprenait pas que quelqu'un de si jeune puisse se trouver ici. De toute manière pour lui, vivre ainsi était totalement impossible à accepter.
De plus à voir le vendeur prendre tout son temps, il commençait à s'impatienter. Il se racla la gorge pour signifier à ce dernier de se dépêcher. Moins il resterait ici, mieux ce serait. Après tout il était plutôt fatigué et enchaînait une soirée le soir même, alors il avait un peu les nerfs à fleur de peau.
Peut être pour cela qu'il agissait aussi impulsivement en venant acheter un hybride si tôt le matin. Ça ne lui ressemblait pas.

Depuis qu'il était arrivé à Tsukiyo il s'était installer dans une vie quelque peu monotone, mais différente cependant de celle qu'il avait lorsqu'il était à New-York. Il aimait sa vie ici, même si certaine chose avait tendance à l’énerver. Mais rien n'est jamais parfait, qu'importe l'endroit où l'on se trouve. Peut être que cela allait amené un peu de changement à sa vie. Ce ne serait peut être pas une mauvaise chose. Et puis au moins, il faisait quelque chose de bien dans sa vie.
Maxian reporta son attention sur l'hybride, se demandant ce qu'était son côté animal, car il savait qu'il y en avait de toute sorte. Il avait même entendu des rumeurs parlant d'un dragon. Après il ne faut pas croire tout ce que l'on entends, mais on ne sais jamais.
Il jeta de nouveau un coup d'oeil aux papiers qu'il venait de remplir et de signer. Valkrist. C'était apparemment son prénom.
Il soupira intérieurement en espérant que le jeune garçon ne serait pas quelqu'un avec un caractère trop difficile, car même si intérieurement il était quelqu'un de plutôt gentil, il n'aimait pas trop les forte tête.
Mais quelque chose chez le petit blond lui disait que cela devrait plutôt bien se passer.

Alors c'est vrai ? Vraiment vrai ? Il allait sortir d'ici ? Le vendeur se dirigea vers sa cage et l'ouvrit lentement, comme pour le narguer. Il souriait, mais ce n'était pas un gentil sourire que vous font vos amis, non, c'était un autre sourire. Un sourire satisfait. Oui, c'est vrai : Il était sûrement heureux de le vendre. En fait, il était tellement calme et silencieux que parfois, personne ne remarquait qu'il était là. Certaine fois, on le frappait et on lui disait de paraître un peu plus enthousiaste. Enthousiaste. Dans un endroit pareil ? Enfin... Ce qui ressemblait à la porte de sa cage s'ouvrit, lentement mais sûrement, et Valkrist sortit, un peu intimidé. Sa cage étant assez basse, il ne pouvait pas se mettre debout et se contentait de se déplacer dans cet espace restreint à quatre patte. Lorsque son pied toucha le sol, il sursauta : Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas déplié ses jambes comme ça et cela lui faisait du bien.

Parfois, les soigneurs les faisaient sortir des cages et les faisaient marcher dans les allées du magasin pour qu'ils puissent se détendre en marchant. Mais les gérants étaient encore plus prudents, car c'est souvent dans ses moments-là que les hybrides se rebellaient. Ils saccageaient le magasin, brisaient la vitrine et s'enfuyaient. Valkrist avait déjà assisté à ça, mais lui était enfermé à ce moment-là. Lorsque le dessous de ses pieds nus rencontra le carrelage froid de la boutique, il sentit un frisson de froid parcourir son dos tandis que le vendeur refermait, toujours à la même vitesse, la porte de sa cage derrière lui. Le Neko le regardait faire sans dire un mot, tenant son collier autour de son cou d'une main comme pour se rassurer, et il plaqua sa queue de chat blanche contre son abdomen, fixant toujours le vendeur, le même air nostalgique toujours dans les yeux. Il ne bougeait pas, parfaitement docile. Le soigneur prit une laisse posée sur le haut de la cage et la fixa au collier de l'hybride en souriant, fier de lui.

Puis, il l'apporta devant l'homme. Valkrist frissonna de nouveau en l'observant : Il était plus grand que lui et sa chevelure rougeâtre lui donnait une allure plus impressionnante encore. Ses yeux dorés semblaient lancer des éclairs en sa direction, ou bien celle du vendeur ? Sa queue toujours contre lui il bredouilla d'une voix timide :

- B...Bonjour.

Sa voix était presque inaudible et il ne voulait pas se montrer impoli, sans compter que le soigneur pouvait très bien le ridiculiser devant la personne qui sera son futur maître. Il se contenta de baisser la tête, le regard en direction du sol et de ses pieds nus, ses oreilles toujours dressées cependant, écoutant avec attention la discussion.

Maxian sentit ses poils se hérisser sur sa peau en voyant l'attitude du vendeur et en voyant ce dernier mettre une laisse au garçon.
Il regarda le jeune blondinet qui se rapprochait de lui et le vit timidement dire bonjour. Enfin timidement il n'en était pas certain. Peut être avait-il seulement peur de lui. Il le vit baisser la tête et fixer le sol.
Il s'approcha du garçon et lui retira la laisse en jetant un regard assassin au vendeur.

-Vous devriez vous la passez autour du coup pour voir l'effet que ça fait. grinça-t-il.

Puis il se tourna de nouveau vers l'hybride, son regard étant glacial à cause de la colère sourde en lui. Mais il ne voulait pas lui faire peur, déjà qu'il ne semblait pas avoir eu le meilleur des traitements ici à en juger par l'attitude du vendeur.
Ce dernier avait d'ailleurs un air outré et cela avait permit de lui faire ravaler son caquet et son air suffisant.
Il se tourna vers le jeune garçon et inspira profondemment.

-Bonjour. Valkrist c'est ça? Je m'appelle Maxian. C'est moi qui m'occuperait de toi à présent. DIt-il d'un ton un peu bourru.

Il passa une main dans ses cheveux un peu mal à l'aise et finit par se tourner vers le vendeur.

-Trouver lui une paire une chaussure ou je vous ferais une pub du tonnerre et vous serrez obligé de mettre la clé sous la porte. Menaça-t-il.

Il était conscient que de telle menace ne serait pas vraiment possible, mais ça il n'était pas obligé de le savoir. Le vendeur s'éclipsa quelques instant, blanc comme un linge, les laissant seuls tout les deux. Il retira sa veste et la lui posa sur les épaules.

-Enfile la, il fait plutôt froid dehors si tôt le matin.

Le vendeur revint avec une paire de basket blanche qu'il tendit à l'hybride avec dédin sous le regard incendiaire de Maxian.

Valkrist attendit patiemment, sans rien dire, sentant tout à coup l'homme s'approcher de lui, ce qui lui fit relever la tête. Il entendit le clic de l'attache de sa laisse se défaire et l'humain la lui retirer. Il le regarda, hébété, mais aucun son ne sortait de sa bouche jusqu'à ce qu'il l'entende lancer une réplique acerbe au vendeur accompagné d'un regard semblant être rempli de colère : L'hybride était intimidé par l'assurance qu'avait cet homme, mais peut-être qu'il était moins méchant qu'il n'en avait l'air ? Le regard de ce dernier semblait s'être arrêté sur le Neko qui le regardait d'un air calme mais plein de reconnaissance. Il fit un petit geste discret de la tête pour le remercier, sachant que le vendeur était toujours derrière lui, même si le client lui avait cloué le bec en une phrase. Il dit toujours d'une petite voix, se sentant tout petit sous le poids de ces yeux dorés qui le fixaient :

- M...Merci.

Puis, il se présenta : Maxian était son prénom apparemment. C'était plutôt joli. Lorsqu'il eut fini, Valkrist hocha de nouveau la tête, parlant encore et toujours d'une voix discrète, mais un peu rassuré en voyant que l'homme essayait d'être doux avec lui. D'ailleurs, une odeur d'alcool et de tabac lui fit froncer le nez : Il n'aimait pas trop toutes ces odeurs et espérait que son futur maître n'était pas un alcoolo de première, mais même s'il l'était, il ne dirait rien par manque de respect.

- D'accord...

Il frissonna encore, de froid cette fois-ci : Il était tôt le matin et le carrelage du magasin était glacial, surtout qu'il était pieds nus. Maxian avait sûrement dû le remarquer car l'instant d'après, il ordonna au vendeur de lui trouver des chaussures sous peine de faire fermer la boutique. L'adolescent le regarda avec de grands yeux, étonné: Il pouvait vraiment faire ça ? Déjà auparavant, il avait vu l'homme sortir des billets et maintenant, il menaçait le soigneur de faire tomber en faillite l'animalerie : Il devait certainement avoir beaucoup d'argent, en plus d'avoir du caractère. Il tourna la tête vers le vendeur et vit ce dernier figé de peur avant de partir, sûrement aller chercher des chaussures. Valkrist sentit alors quelque chose tomber sur ses épaules : Une veste ? Il reporta son attention sur Maxian avant que celui-ci lui conseille de se couvrir en raison de la température dehors. Il ne se fit pas prier et enfila la veste de l'homme, et pu aisément se glisser dedans, car elle était un peu trop grande pour lui.

Il entendit soudain le vendeur revenir, des chaussures blanches à la main et les lui tendre avec un regard hautain. L'hybride les prit fébrilement du bout des doigts, voyant le vendeur les lâcher dès que son destinataire les avait effleurées, comme si elles étaient sales à présent. Ne prêtant pas attention à ce geste qui faisait partie de son quotidien, il glissa ses pieds dans les baskets en frissonnant : Il n'avait pas fait ça depuis des mois maintenant et il se surprit à sourire. Un petit sourire, mais c'en était un. Une fois sa tâche terminée, il s'emmitoufla un peu plus dans le manteau qu'il trouvait confortable et lança discrètement des regards à son nouveau maître, sans rien dire.

Il n'avait qu'une seule hâte, pouvoir partir d'ici le plus vite possible et rentrer chez lui. Il supportait de moins en moins cet endroit à mesure que les secondes s'égrenait. Et puis l'endroit lui paraissait si petit qu'il avait l'impression d'étouffer.
Et puis ce vendeur à deux sous mettait ses nerfs à dur épreuve. Pour lui c'était un miracle d'être encore à peu près calme au vue des circonstances.
Le garçon à côté de lui devait y être pour beaucoup, car il parlait toujours d'une petite voix, comme si il était effrayé. Est-ce qu'il faisait si peur que ça ? Ou bien c'était l'endroit lui même qui avait cet effet sur Valkrist.
Dans tout les cas, il faisait ce qu'il lui demandait sans broncher. Il n'aimait pas trop ça, mais au moins cela lui facilitait la tache vue son humeur matinale.
Il le regarda enfiler la veste trop grande pour lui et réfléchit au fait qu'il faudrait qu'il lui trouve des vêtements, car il ne semblait avoir que ceux qu'il avait sur le dos. Il verrait ça dans l'après midi, une fois qu'il aurait dormit un peu.
Une fois que le neko eu enfin des chaussures, il les enfila et Maxian capta un léger sourire. Valkrist devait être content. Tant mieux, car à présent il n'aurait aucune raison d'avoir ce regard triste et perdu dans un autre monde comme il lui avait vu un peu plus tôt. Il se tourna de nouveau vers le vendeur et lui demanda si il y avait d'autre formalité. Ce dernier se précipita vers le comptoir et imprima une facture qu'il tendit à Maxian.
C'était pour certifié qu'il avait bien acheté cet hybride. Il plia la feuille et la glissa dans la poche arrière de son jean. Enfin, c'était finit, il pouvait partir de cet endroit détestable.

Sans plus de cérémonie il prit le neko par les épaules et quitta le magasin sans aucune formule de politesse. Il espérait que le jeune garçon ne prendrait pas son geste négativement. Ce n'était pas une marque de possessivité, ni un geste pour l'empêcher de fuir, juste un geste protecteur et une manière de le guider jusque chez lui.
Il frissonna de froid et espérait arriver rapidement. Pas qu'il habite très loin, mais il n'aimait généralement pas trainer en ville après une soirée aussi animé que celle de la nuit précédente.
Il n'avait même pas encore réalisé qu'il allait avoir quelqu'un a sa charge, mais il n'avait pas envie de réfléchir à quoi que ce soit pour le moment. Il aurait tout le temps dans l'après midi.
Il baissa les yeux sur le neko près de lui en espérant que tout se passerait sans trop de soucis.
Lui qui attendait que quelque chose se passe dans sa vie, la plus improbable venait de se produire.

(Dis moi par mp si tu veux répondre quelque chose ou continuer à mon appart ^^)